jeudi 3 mai 2012

Semis à l'extérieur, rappel

Si ce n'est pas déjà fait, vous pouvez semez directement dans le potager : bette à carde, betterave, carotte, épinard, gourgane, navet, oignon vert, pois, radis et salsifis. 

Et voici la liste des choses à faire au potager en mai publiée sur le site Jardinage.net

POTAGER
En zones 5, 4, 3, 2 et 1
• Faire les derniers semis à l’intérieur.
- Les règles de base pour réussir vos semis
• Retourner le compost d’automne pour accélérer sa décomposition.
• Amender le sol de compost, de fumier ou de chaux.
• Bêcher ou aérer le sol.
Acclimater les plants à repiquer au jardin en les mettant à l’ombre pendant deux ou trois jours.
• Acheter les plants de légumes.
• Semer ou transplanter les choux, les poireaux et les fines herbes rustiques.
• Transplanter les concombres, les melons, le basilic, les poivrons et les tomates (vers la fin du mois).
• Planter l’ail.
• Semer les légumes sensibles au gel lorsque tout risque de gel est écarté.
• Maintenir le sol des semis humide.
• Protéger les plants de légumes sensibles au froid, si nécessaire.
• Installer des supports pour soutenir les légumes grimpants.
• Tuteurer les plants de tomates.
Pincer les gourmands des tomates.
• Contrôler les insectes et les maladies.
• Fertiliser.
« Il n’est pas pour moi d’occupation plus délicieuse que la culture de la terre ... et pas de culture comparable à celle du jardin ... Mais, bien que je sois un vieil homme, je ne suis qu’un jeune jardinier. »
Thomas Jefferson

Forum horticole québécois

Quand vous interrogez Google sur les potagers, le jardinage ou quelqu'autre sujet, avez-vous pensé vous arrêter aux forums pour les consulter? Ils sont une source importante d'infos en plus de nous offrir l'occasion de lancer un sujet ou d'ajouter notre grain de sel à un sujet déjà en marche. Les interventions se font à n'importe quel moment; aucune nécessité d'être en ligne en même temps que les autres. On les consulte et y intervient à notre rythme.

On peut consulter un forum sans y être inscrit,  toutefois pour y  participer, il faut s'inscrire puis suivre les recommandations pour les nouveaux.

J'ai commencé à travailler à la création d'un forum pour les potagers privés ou communautaires. Je ne sais s'il verra le jour car ça demande une grande disponibilité et une administration, ce qui n'est pas mon point fort. Par contre, j'ai mis le nez dans un forum qui regroupe beaucoup de Québécois (la zone de rusticité chacun est affichée comme info).

Pourquoi ne pas jeter un coup d’œil sur le forum du
site du magazine Fleurs, plantes et jardins?

1 - le site Jardinage.net  
2 - son forum
3 - la section potagers

« Le petit jardin potager que j’ai dans le cœur me console de la grande culture que je n’ai pas dans la tête. »
Citation de Simon Berryer, dit Sim

Une pause au jardin de Tamatakie

Court montage vidéo fait à partir de photos prises dans mon jardin
et de peintures glanées sur Internet.

Ressources pour potageurs

Étant autant cérébrale que manuelle, j'aime bien me documenter sur mes passions et ainsi profiter de l'expérience et expertise des autres. J'ai donc plusieurs livres et magazines sur le jardinage et le potager.

Pour le potager en particulier, il y a trois livres dans lesquelles je trouve l'information dont j'ai besoin. On peut les lire par sujet ou les lire au complet. Quand on les lit d'un couvert à l'autre, on tombe sur des informations qui nous échapperaient si on ne faisait que les feuilleter. Donc, avant de dévorer les fruits de mon potager, je dévore mes petites bibles préférées.

Je viens d'acheter Le potager simplifié de Micheline Lévesque publié chez Bertrand Dumont, éditeur pour moins de 10 $ chez Walmart. Il est facile à trouver dans les librairies puisqu'il date de 2010. C'est un petit livre de terrain (63 pages) très complet qui couvre les étapes du potager du début à la cueillette. On y trouve aussi quelques bons vieux trucs pour plein de problèmes.Je le recommande aux novices qui cultivent dans jardin communautaire. Pour les plus expérimentés, c'est un bon aide-mémoire.

Mon deuxième livre est celui de Benoit Prieur Guide du potager, Les éditions de l'homme, 2000, 255 pages. Il coûte une trentaine de dollars. Ce guide très complet préconise, comme les deux autres, la culture écologique du potager. Je le recommande aux novices ainsi qu'à ceux et celles qui veulent aller plus loin.

Ma troisième suggestion est une publication des éditions Broquet, collection Guide Réno, Potagers, projets étape par étape, 2011, 96 pages, 195 photographies. On le retrouve dans les librairies, les centres jardins et les centres de rénovation pour moins de 20 $. Imprimé en Chine, la conception et le contexte est québécois (fallait que je le mentionne;-)). Comme les deux précédents, il est bien conçu, présente de belles photos et beaucoup d'informations pertinentes compilées et offertes par un collectif d'auteurs.

Avec Internet et tous les sites, blogs et forums dédiés au jardinage, avec les formations gratuites et ponctuelles données par la ville ou différents organismes, avec tous les livres disponibles en librairie ou à la bibliothèque, on n'a pas de raison d'être mal préparé pour cette merveilleuse période de l'année.

Et comme le disait, d'un air moqueur, mon défunt beau-père, sage fermier à qui, la citadine que je suis doit sa première expérience de potager : 
Les connaissances livresques, c'est bien beau mais tu as de plus beaux légumes en mettant les deux mains et les pieds dans la terre, c'est là notre meilleur guide.
En fait, lui et sa femme valaient bien plus que des livres, ils étaient des mentors extraordinaires.

Et Anatole France de confirmer :
« Nous vivons trop dans les livres et pas assez dans la nature.  »

mercredi 2 mai 2012

Compostage de surface ou mulch (mulching)

Je n'étais pas familière avec le terme et la technique de « compostage de surface », j'ai donc interrogé Google pour en connaître le pourquoi et le comment. C'est alors que j'ai découvert qu'il s'agit en fait du « mulching », terme et technique que je connaissais déjà.

Quand on passe la tondeuse et qu'on laisse les brins d'herbe coupés sur la pelouse pour qu'ils se compostent et enrichissent la terre, c'est du mulching ou compostage de surface. Quand on ne nettoie pas ses plates-bandes et qu'on laisse les plantes fanées pour enrichir le sol, c'est aussi du compostage de surface ou du mulching. Ce n'est pas très esthétique au printemps mais c'est magnifique en été puisque tout, ou presque, est composté et que les plantes de l'année cachent tous les résidus qui sont plus longs à se décomposer.

Ma recherche sur Google a été fructueuse et j'ai découvert plusieurs techniques de compostage de surface ou mulching. Voici celle que j'ai trouvé la plus simple à comprendre et à appliquer.

Source : http://plusmagazine.levif.be/fr/artdevivre/jardin/artikel/945/le-compostage-de-surface-ou-mulch

Le compostage de surface ou mulch

mulch
S'inspirer du fonctionnement spontané de la nature pour appliquer ces techniques au potager, une démarche intelligente. Parmi ces observations, le compostage de surface également appelé le mulching.

C’est la décomposition de matières organiques à même le sol. Comme dans la nature, le sol n’est jamais totalement à nu. Si une terre est laissée à l’abandon, elle sera toujours recouverte spontanément des matières organiques, tiges, feuilles, etc qui vont nourrir le sol et la petite faune. C’est de cette observation qu’est née la technique du compostage de surface appelé aussi le mulch. Ces déchets organiques à destination du compost sont principalement les déchets verts du potager, les tontes de pelouse, les feuilles et broyats (produit obtenu après broyage), cendres de bois. Il est conseillé, surtout si vos déchets contiennent des matières ligneuses, de passer par une période de compostage en tas.

Répartissez dans les coins les plus discrets de votre jardin, des tas de déchets (50 cm de haut) à remuer de temps en temps pour assurer une bonne aération. Laissez ces tas mûrir entre 6 mois et un an s’ils sont fort ligneux. Ensuite intégrer ce mulch (une couche de 5 cm maximum) entre les lignes de votre potager. Il est possible de l’incorporer correctement avec une griffe de jardin ou de le placer dans des petites tranchées creusées entre les lignes. Recouvrir ces déchets organiques d’une fine couche de tonte de pelouse qui ne doit pas dépasser les 3 cm.

Les avantages de ce procédé sont nombreux. Bien que des allées claires et bien nettoyées sont rassurantes pour le jardinier, l’incorporation de mulch permet au sol de ne pas se dessécher trop rapidement. Il contribue à la minéralisation du sol et à limiter la prolifération des mauvaises herbes. Il permet à la vie biologique de se développer dans le potager. Et enfin, cet amas organique permet également au jardinier de se déplacer plus facilement entre ses rangées de légumes lorsque le sol est gorgé d’eau.

La couverture de sol est abordé par Marisa et Guy Pirlet  dans "Les culures associées" édité chez Nature et Progrès Belgique

Auteur: V.M. | Mise en ligne: 04-06-2010 | Mise à jour: 04-06-2010